La Mode Et Moi

Qui suis-je?

Passionnée de mode depuis que je suis en âge de m’habiller. Je me suis construit un style de plus en plus décalé sur une base classique au fil des années.

Esthète. Attirée par les belles choses. Lectrice assidue du ELLE depuis que j’ai 16 ans. J’ai toujours eu un œil intéressé mais distant et amusé sur la mode et ses tendances.

Ne cherchant pas à m’inscrire dans un groupe, à copier ou imiter des codes imposés ou établis pour plaire à mon entourage ou à la société. J’ai forgé mon goût le temps passant. Gardant toujours en tête ma morphologie et l’idée que tout ne va pas à tout le monde … Et mon budget limité.

Ainsi, j’ai été une petite fille modèle, cheveux longs, nattés, torsadés, enrubannés, aux robes qui tournent, à smocks ou à volants, fleuries ou écossaises, dévorant les contes pour enfants, Cendrillon, Peau d’âne et La Comtesse de Ségur, de 3 à 6 ans.

A mon entrée en 6ème je n’avais encore jamais porté de jeans mais seulement quelques pantalons de velours, les jours de grands froids, en hiver (et si peut être un ou deux jeans flare en patchwork pour me promener dans les hautes herbes sans me faire brûler par les orties et les ronces).

Les codes adolescents étant ce qu’ils sont, inflexibles et intransigeants, je suis rapidement passée du kilt long, shetland et nattes, au jean Chipie, sweat Benetton, converse et blouson Chevignon, gardant mes serre têtes en velours pour la maison (serre têtes énormes réapparus aujourd’hui sur le crâne de toutes les fashionistas de la planète).

Les tendances sont partout et il est difficile de les éviter. Me sentant pourtant différente, j’incarnais alors une tendance BCBG, à base de classiques intemporels sans en connaître les codes et donc s’en m’en rendre compte. Malgré mes jeans déchirés, mes bas résilles, mes chaussures compensées, mes tabliers japonisants et mini kilts, j’étais dans le segment culturel de la Jeune Fille De Bonne Famille plutôt intellectuelle et aisée que déjantée ou branchée.

Ce que je portais hier, je pourrais le reporter aujourd’hui. Les tendances étant cycliques, mon adolescent de fils porte presque la panoplie de mes années lycée, maquillage en plus, se sentant à la pointe de la mode et de l’originalité. Ce qui change suivant les décennies, c’est que les vêtements sont appréciés tout à tour amples ou plus ajustés.

Alors voilà, Ladies, ce que j’aimerais ici, maintenant que nous avons connu et reporté toutes les modes et fait le tour de la question; Maintenant que nous savons ce que nous aimons et surtout ce qui nous va, c’est que l’on se crée une vraie communauté de femmes liées par l’âge, le goût du beau et de la mode. Que l’on sorte de cette logique de standardisation et de compétition où une femme de plus de 40 ans deviendrait forcément transparente, pas marrante et encore moins innovante. Loin du moule jeune, fluette et écervelée des cabinets de style et maisons de mode ancrés dans le jeunisme ambiant.

Je ne suis ni hype, ni blogueuse, encore moins influenceuse, mais je ne suis pas passive et aimerais vous aider à vous approprier la mode comme un passe temps gai, permettant d’échanger avec humour pour en faire quelque chose de personnel et passer un moment agréable ensemble, nous les femmes de 40 ans et plus, ni victimes de la mode, ni suiveuses, encore moins mémères ou démodées. Juste DIFFÉRENTES.

1 Commentaire

  1. Vergne Mireille
    5 octobre 2021 / 21 h 39 min

    Vous écrivez mon ressenti , mes idées , mes pensées . Rien à rajouter , j’adhère 100% 👌👌👌
    🙏 🙏🙏

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *